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Pour cette rentrée, nous avons réédité notre campagne sur le consentement, avec des nouvelles couleurs. Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur le consentement, mais nous proposons ici les bases !
Nouveauté cette année, nous avons décidé de faire un petit point sur la pratique de la nudité festive en milieu étudiant, en partant d’une définition large de l’exhibition (la définition légale étant très restreinte). Il s’agit notamment de rappeler que le consentement n’est pas engagé que lorsqu’il y a un contact physique. Nos conseils concernent surtout les soirées étudiantes, mais ils peuvent aussi s’appliquer à l’envoi non-consenti de photos d’organes génitaux par exemple.
Si votre lieu d’étude est concerné par des pratiques rituelles d’exhibitions, vous pouvez rappeler aux personnes concernées la loi, mais aussi proposer la mise en place d’un cadre de nudité consentie : prévoir par exemple lors d’une fête ou d’une soirée des horaires où la nudité est possible, ou bien un lieu spécifique, pour que chacun⋅e puisse profiter de la fête sans être exclu⋅e de fait par une nudité imposée. Soyez également attentif⋅ve au contexte général : pour que la nudité ne soit plus une pratique très majoritairement masculine et imposée, il faut une réflexion sur le regard porté sur les corps des femmes présentes, le contenu des chants festifs (souvent très sexistes) et le respect du consentement de chacun⋅e lors des fêtes.