Nous partageons sur ce blog une lettre ouverte adressée par des agrégatifs⋅ves de Lettres classiques et des Lettres modernes aux jurys des concours. Nous soutenons cette initiative, qui rejoint les réflexions partagées l’an dernier lors de l’atelier co-organisé par les Salopettes sur l’enseignement des textes représentant des violences sexuelles.
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À l’attention des membres des jurys des concours de l’enseignement secondaire en Lettres modernes et classiques,
Étudiant⋅e⋅s en préparation du concours des agrégations externes de Lettres modernes et classiques, nous sommes nombreux⋅ses à avoir été interpellé⋅e⋅s et dérangé⋅e⋅s par un poème figurant dans le recueil des Poésies d’André Chénier. En effet, nous nous sommes rendu compte que le poème « L’Oaristys », que nous avions immédiatement identifié comme la représentation d’une scène de viol, était couramment interprété au prisme d’une « convention littéraire » qui évacue cet aspect et, par-là, toute interrogation sur le sujet. Après l’avoir évoqué et commenté en classe, il nous a semblé indispensable de bénéficier d’une clarification concernant ce type de textes mettant en scène des violences sexuelles, notamment dans le cadre de l’exercice de l’explication de texte. Ce questionnement peut également être élargi aux nombreux textes présentant des discours idéologiques oppressifs (racisme, antisémitisme, sexisme, homophobie, etc.) dans le cadre d’une réception contemporaine. C’est pourquoi nous nous tournons vers vous : nous souhaiterions une réponse claire et définitive sur l’attitude à adopter et le vocabulaire à utiliser pour décrire ces textes.
Nous avons conscience de la dissociation traditionnellement exigée dans le cadre d’exercices littéraires académiques entre une posture critique vis-à-vis du texte en question et des représentations qui le caractérisent, et une posture de stricte analyse littéraire, qui cherche à éviter tout anachronisme (cet argument a ainsi été avancé lors d’un cours d’agrégation sur Chénier pour refuser le terme « viol »). Nous souhaiterions néanmoins revenir sur cette exigence, qui nous semble discutable à deux égards :
1. Dans quelle mesure l’usage d’un vocabulaire descriptif communément admis aujourd’hui contreviendrait-il à la tenue d’une explication qui replacerait le texte dans son contexte esthétique et idéologique ? En d’autres mots, en quoi parler de « viol » relèverait de l’anachronisme si l’explication en question replace le texte dans son contexte tout en assumant une terminologie et des outils propres à sa réception contemporaine ?
2. L’agrégation est un concours qui recrute des professeur⋅e⋅s pour l’enseignement secondaire. En dehors de la question de l’anachronisme, il nous semble important d’être préparé⋅e⋅s à commenter ce genre de textes devant un public jeune et non averti. Il sera de notre responsabilité, en tant que futur⋅e⋅s professeur⋅e⋅s, de ne pas perpétuer implicitement une culture du viol (1).
Notre interrogation s’appuie également sur des rapports de jury dont les attentes semblent varier selon les années, les textes et les concours. Ainsi, le rapport de 2016 concernant l’épreuve orale de commentaire d’un texte de littérature ancienne ou moderne de l’agrégation externe de Lettres modernes se terminait ainsi :
Pour terminer sur un sujet qui fâche, on remarque avec une certaine anxiété la frilosité des candidats face à un texte qui n’est pas sans poser quelques problèmes. Ainsi, tel candidat interrogé sur les pages 198-205 du livre de Durrell a-t-il étrangement passé sous silence la phrase suivante : « À présent, cet ensemble cohérent de croyances et de comportements était mis en péril par les chrétiens et par les juifs – fanatiques intrigants, assoiffés du pouvoir dont l’or était le symbole, on peut y ajouter un goût infaillible pour l’artifice partout où il était facteur de gain : le moulin à sous de l’esprit juif supplantant le moulin à prières des chrétiens dont les partisans de Jésus faisaient la promotion. » (p.203) Face à cet étrange silence, nous avons demandé au candidat s’il pouvait commenter l’expression « moulin à sous de l’esprit juif ». Jamais, dans les réponses successives qu’il nous a données, le candidat n’a suggéré que Lawrence Durrell réemployait ici un cliché antisémite. Cela nous a laissés d’autant plus pantois que le commentaire d’ensemble du candidat était d’un niveau convenable. Est-il donc interdit de lire le texte tel qu’il est écrit et d’identifier les schémas idéologiques reconduits par l’auteur ? Le plus grave n’est pas que le texte de Durrell comporte des propos antisémites, mais que les candidats n’osent pas le dire, laissant entendre par là qu’ils ne les voient pas, ce qui, convenons-en, serait encore plus inquiétant. Il est bien évident que le commentaire se doit non seulement d’identifier de tels fragments de discours mais de montrer quel rôle ils jouent dans le texte. L’analyse littéraire a le dernier mot. (2)
Les passages que nous soulignons dans ce rapport de jury nous apparaissent comme la définition de l’attitude à adopter face à un texte littéraire dont le discours idéologique pose un problème évident. Qu’en est-il cependant des textes, comme le poème de Chénier évoqué plus haut, représentant des violences sexuelles, fondés quoi qu’on en dise sur des discours sexistes communément partagés ? Le rapport de jury de 2004 du concours d’entrée à l’ENS de Lyon nous semble de ce point de vue exemplaire d’un malaise lorsqu’il s’agit d’évoquer ces questions :
[…] ainsi l’indignation est déplacée devant les « viols » et autres « aventures de carrosse », quand on sait que l’évanouissement et la prétendue abdication de toute volonté sont les ressources habituelles des libertines pour ne paraître céder qu’à la force ; il s’agit de sauvegarder leur « honneur », ou du moins les apparences, en des situations qu’elles ont largement contribué à créer. Que la participation des femmes à ces jeux où elles sont toujours perdantes au regard de la société soit problématique, on le reconnaîtra volontiers ; mais ni Cidalise, ni Célie, ni Julie (dont le goût pour la science paraît moins grand que l’art de la provocation, sauf à la croire d’une rare stupidité) ne peuvent vraiment apparaître comme des victimes. Mais quoi qu’il en soit, réfléchir sur une telle question ne constitue en aucun cas le fin mot d’une « composition française », exercice fondamentalement littéraire. (3)
L’exigence de la dissociation entre discours littéraire et critique est ici clairement mise en avant pour disqualifier l’appellation de viol. Faut-il en conclure que la littérature doit se comprendre, se lire et se commenter indépendamment des discours idéologiques qu’elle véhicule ? La « convention » est-elle une donnée absolue et impossible à interroger et à problématiser ? Faut-il nécessairement euphémiser le sens littéral d’un texte pour ne pas paraître « s’indigner » et s’inscrire dans une démarche d’explication littéraire et de contextualisation ? Bien évidemment, il ne s’agirait pas pour autant d’évacuer le contexte qui modèle la production littéraire mais plutôt de souligner également l’importance de la réception contemporaine du texte.
Face à cette contradiction au niveau des attentes des jurys de concours, nous nous sommes interrogé⋅e⋅s sur quelques aspects :
1. Il existe bien sûr un décalage temporel entre ces deux rapports (2004/2016), pouvant indiquer une évolution dans les attentes de certains jurys. De surcroît, il ne s’agit pas du même concours. Mais force est de constater que le discours tenu dans le rapport de 2004 sur la dissociation attendue entre deux types de critiques (littéraire et sociale) persiste encore aujourd’hui. Au contraire, le rapport de 2016 met en avant leur complémentarité voire leur caractère indissociable. Pourtant, ce même rapport, s’il n’évoque jamais l’attitude des étudiant⋅e⋅s face aux violences sexuelles présentes dans les œuvres au programme cette année-là (4) , préfère au terme « viol » une série d’euphémismes pour décrire le sonnet 20 des Amours de Ronsard (longuement commenté) dans la partie consacrée à l’épreuve écrite de littérature française : « l’amant souhaite se transformer, à l’instar de Jupiter, en pluie d’or et en taureau, puis en Narcisse, pour séduire Cassandre » ou bien « si le sujet amoureux se contentait de se rêver métamorphosé en pluie d’or pour féconder Cassandre-Danaë, sa métamorphose serait, à l’instar de celle de Jupiter, une simple ruse pour accéder à la dame — la métamorphose serait “au service de l’amour” » (5).
2. De plus, il semble y avoir une différence de traitement entre des textes du 20e siècle et des textes plus anciens – et principalement des textes d’Ancien Régime. Nous nous interrogeons sur cette différence : relève-t-elle d’une distinction entre des textes plus ou moins canoniques ? Dans ce cas, en quoi des textes plus récents seraient-ils davantage exposés à une critique idéologique et sociale ?
3. Enfin, nous remarquons que s’il est communément admis aujourd’hui, dans les études littéraires, de relever les discours racistes et antisémites, il n’en reste pas moins que la question du sexisme et des violences sexuelles demeure à bien des égards un point aveugle. En quoi mettre en évidence le racisme contenu dans un texte littéraire serait-il moins anachronique que de pointer son sexisme ? Selon nous, il ne saurait y avoir de différence entre ces deux types de discours.
Enfin, nous précisons qu’il ne s’agit pas pour nous de faire de ces questions le fondement d’un rapport au texte mais qu’il nous semble important de clarifier ce qui nous apparaît comme un impensé des exercices littéraires académiques. Une clarification de ces enjeux au moment où les programmes sont établis aurait en particulier le mérite de permettre un enseignement plus serein de ces textes lors de la préparation à l’agrégation : certainement dans le souci de les préparer au mieux au concours de l’agrégation, plusieurs enseignant⋅e⋅s, à propos de différents textes, ont recommandé aux étudiant⋅e⋅s qui soulevaient la question de ne pas utiliser un terme aussi tranché et fort que « viol » lors de leur explication. Devant la nécessité de justifier cette position, des enseignant⋅e⋅s ont pu alors développer, sans aucun doute par manque d’anticipation de ces interrogations, un argumentaire qui reprenait sans distance des idées reçues sur le viol, particulièrement violentes pour les étudiant⋅e⋅s. Il arrive également qu’une œuvre ou un texte soit étudié en profondeur sans que le mot « viol » ne soit prononcé par l’enseignant⋅e, même lorsque cet aspect est central. C’est pourquoi une définition claire des attentes des jurys de concours nous semble importante, afin de permettre aux étudiant⋅e⋅s comme aux enseignant⋅e⋅s d’appréhender les exercices d’une manière à la fois plus précise et plus apaisée.
(1) Rappelons qu’en France 3,25% des femmes et 0,5% des hommes ont subi au moins un viol au cours de leur vie (sans même tenir compte des tentatives de viol et autres agressions sexuelles beaucoup plus répandues), dans la moitié des cas environ lorsqu’ils ou elles étaient mineur⋅e⋅s. Il est donc impossible qu’un⋅e enseignant⋅e ne soit pas régulièrement confronté⋅e en classe à des élèves victimes de violences sexuelles.
(2) Rapport de jury de l’agrégation externe de Lettres modernes Session 2016, p. 159.
(3) Rapport de Jury du Concours d’entrée à l’ENS LSH de 2004, p. 64.
(4) Notamment le sonnet 20 des Amours de Ronsard et la mention du viol de la Comtesse dans La Mère coupable de Beaumarchais.
(5) Rapport de jury de l’agrégation externe de Lettres modernes Session 2016, p. 8.
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Signataires :
Gautier Amiel, agrégatif (Paris-Sorbonne)
Christel Benigno, agrégative et enseignante de lettres modernes en collège
Adrien Berger, agrégatif de Lettres modernes (Lyon 2)
Jodie Lou Bessonet, agrégative de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Thomas Bleton, agrégatif de Lettres (ENS de Paris)
Lou Bouhamidi, agrégative de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Elodie Bouhier, agrégative de Lettres Classiques (ENS de Lyon)
Marion Cabrol, agrégative de Lettres modernes (Lyon 2)
Sandrine Carlier, agrégative Lettres modernes, enseignante
Amelie Chastagner, agrégative de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Dominique Colas-Auffret, agrégative de Lettres modernes, enseignante au lycée Saint-Vincent à Rennes
Zoé Courtois, agrégative en Lettres modernes (Lyon 2)
Sara Cusset, agrégative de Lettres classiques (ENS de Lyon)
Sarah-Anaïs Crevier Goulet, agrégative en Lettres modernes (Nanterre), professeur certifiée et docteure en Littérature française
Roxane Darlot-Harel, agrégative de Lettres modernes (ENS de Paris)
Lise Desceul, agrégative, enseignante, doctorante en littérature comparée (Paris-Diderot, Université de Bourgogne, INALCO)
Claire Deyme, agrégative de Lettres (ENS de Paris)
Pauline Dubois Dahl, agrégative (Paris IV)
Julie Dubonnet, agrégative de Lettres classiques
Lucie Duvialard, agrégative de Lettres (ENS de Paris)
Manon Favrie, agrégative de Lettres modernes (Lyon 2)
Cécilia Fernandes, agrégative de Lettres modernes (Lyon 2)
Adèle Fouchier, agrégative de Lettres modernes (Paris III)
Marie Friess, agrégative de Lettres (ENS de Paris)
Julie Galizia, agrégative de Lettres Modernes (Strasbourg)
Cindy Gervolino, agrégative de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Anna Gombin, agrégative de lettres modernes (Université Paris 7 – Denis Diderot)
Valentine Goubet, agrégative de Lettres Modernes (Paris IV)
Sacha Grangean, agrégatif de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Sarah Johns, agrégative de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Sarah Kapétanović, agrégative de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Clémence Large, agrégative de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Victoria Lassort, agrégative de Lettres modernes (Paris Nanterre)
Clara Lerousseau, agrégative (Paris-Diderot)
Anna Levy, agrégative de Lettres modernes (Paris-Diderot)
Léa Loriot, agrégative de Lettres modernes (Paris IV)
Alexandra Michieletto, agrégative de Lettres Modernes, enseignante
Anna Montiel, agrégative de Lettres Classiques (Bordeaux Montaigne)
Lina Oukherfellah, agrégative de Lettres modernes (Paris IV)
Manon Palma, agrégative externe de Lettres modernes (Université de Pau)
Clara Pividori, agrégative de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Melanie Rabier, agrégative de Lettres modernes (Université de Grenoble), enseignante
Clara de Raigniac, agrégative de Lettres modernes (Paris III)
Julie Raiola, agrégative et enseignante
Jeanne Ravaute, agrégative de Lettres classiques (ENS de Lyon)
Hélène Rivière, agrégative de Lettres modernes (ENS de Paris)
Madeleine Savart, agrégative de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Xavier Schmidt, agrégatif de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Mariane Schouler, agrégative, enseignante
Lola Sinoimeri, agrégative de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Matthias Soubise, agrégatif de Lettres modernes (ENS de Lyon)
Malo Vannet, professeur certifié et agrégatif de Lettres Classiques (Paris IV)
Cette demande est soutenue par :
Les Salopettes (Association féministe de l’ENS de Lyon) ;
Lucy Michel (ATER à l’ENS de Lyon, enseignante pour la préparation de l’agrégation), Cyril Vettorato (Maître de conférence en littérature comparée à l’ENS de Lyon, enseignant pour la préparation de l’agrégation), Michèle Rosellini (ex-préparatrice d’agrégation, pendant 20 ans à l’ENS de Lyon, aujourd’hui à la retraite pour l’enseignement, mais poursuivant ses recherches en littérature française du XVIIe siècle), Marine Roussillon (MCF à l’université d’Artois, préparatrice pour l’agrégation interne), Hélène Martinelli (MCF littérature comparée, ENS de Lyon), Jean-Christophe Abramovici (Professeur des Universités, Paris-Sorbonne, préparateur du programme sur Chénier), Claude Millet (Professeure à l’Université Paris-Diderot), Florence Lotterie (préparatrice du programme Chénier à Paris-Diderot et ENS Paris), Marik Froidefond (MCF à l’Université Paris Diderot, enseignante pour la préparation de l’agrégation) ;
Anne-Claire Marpeau (agrégée de Lettres modernes, doctorante en littérature comparée, ENS de Lyon), Anne Grand d’Esnon (agrégée de Lettres modernes, élève de l’ENS de Lyon), Maxime Triquenaux (agrégé de Lettres modernes, doctorant en littérature française, Lyon 2), Katia Ouriachi (agrégée de Lettres modernes, doctorante en littérature comparée, Paris IV), Chloé Dubost (M2 Lettres modernes, ENS de Lyon), Jean-Marc Baud (agrégé de Lettres modernes, doctorant en littérature française, ENS de Lyon), Laurent Trèves (professeur agrégé d’anglais en CPGE), Corto Le Perron (agrégé d’histoire, ENS de Lyon), Estel Nkhaly (étudiante en Lettres, ENS de Lyon), Marie Lécuyer (agrégée d’histoire, élève de l’ENS de Lyon), Ingrid Reppel (agrégée de Lettres modernes, ancienne élève de l’ENS de Lyon, enseignante au lycée René-Cassin à Gonesse), Audrey Harel (Professeure d’anglais, Université de Nantes), Stella Barcet-Simonpaoli (élève de classe préparatoire à l’Atelier de Sèvres, diplômée de Lettres classiques à la Sorbonne), Camille Bellenger (agrégée de Lettres modernes, doctorante en littérature médiévale, Paris IV), Manon Bienvenu-Crélot (agrégée d’allemand, élève de l’ENS de Lyon), Nathalie De Biasi (agrégée d’anglais, enseignante au lycée Robert Doisneau de Vaulx-en-Velin), Norbert Danysz (étudiant en chinois, ENS de Lyon), Élise Naceur (agrégative en anglais, ENS de Lyon), Julie Haag (agrégée de lettres classiques, enseignante en lycée), Victor Frayssinhes (agrégé d’Anglais, élève à l’ENS de Lyon), Cécile Perrin (agrégée d’espagnol, élève à l’ENS de Lyon), Lucas Serol (agrégé de lettres modernes, doctorant en littérature comparée, Université de Strasbourg), Elise Haessig (étudiante en Lettres Modernes, ENS de Lyon), Louis Autin (agrégé de lettres classiques, doctorant en lettres classiques, ATER à l’Université de Strasbourg), Carine Goutaland (professeure agrégée de Lettres modernes, INSA de LYON), Andréa Leri (ENS de Lyon), Adele Aissi Guyon (M1 Lettres modernes, ENS de Lyon), Laurent Lescane (agrégé de lettres modernes, enseignant au lycée Simone de Beauvoir, Garges-lès-Gonesse), Elsa Veret (agrégée de lettres modernes, doctorante à l’université Paris IV), Marine Lambolez (étudiante en sciences sociales à l’ENS de Lyon), Magali Georgeon (Lettres modernes, enseignante au collège Gay Lussac, Colombes), Zoé Perrier (étudiante en Lettres modernes, ENS de Lyon), Pauline Clochec (doctorante et ATER en philosophie à l’ENS de Lyon), Emmanuelle Morel (agrégée de grammaire, doctorante en lettres classiques, Lyon 2), Paul Carbain (ancien étudiant en Lettres à l’ENS de Lyon), Leïla Cherfaoui (agrégée de lettres modernes), Ophélie Lopez (Lettres modernes, enseignante en collège et lycée, ancienne agrégative), Melanie Slaviero (agrégée de lettres modernes, enseignante en lycée), Fanny Cardin (agrégée de Lettres modernes, doctorante en Lettres et cinéma, Université Paris VII Diderot), Jessika Vezian (certifiée, enseignante en lettres modernes, académie de Grenoble), Marceau Levin (agrégé de lettres modernes, enseignant en lycée), Sylvie Khalifa, Pauline Franchini (agrégée de lettres modernes, doctorante en littérature comparée, Université de Bourgogne), Audrey Guerba (agrégée de Lettres modernes, collège Les Servizières, Meyzieu), Yohann Trouslard (étudiant en sciences sociales à l’ENS de Lyon), Antoine Rousseau (étudiant en Histoire contemporaine à l’ENS de Lyon), Anastasia Amiot (enseignante de Lettres modernes en collège et lycée), Sophie Clair (étudiante en géographie, ENS de Lyon), Camille Tidjditi (agrégée de Lettres modernes, ENS de Lyon), Alexia Dedieu (agrégée de Lettres Classiques, doctorante à l’Université Grenoble Alpes), Sophie Soula (agrégée de Lettres Classiques, enseignante en collège), Véronique Cazaux Clairis (enseignante de Lettres modernes et philosophie, collège Charles de Gaulle), Gwendoline Hönig (agrégée de Lettres Modernes, lycée Joliot Curie), Agathe Muller (enseignante, collège Jean Zay de Lens), Raphaëlle Segond (agrégative en géographie à l’ENS de Lyon), Lorelei Giraudot (enseignante), Zoé Bonningue (agrégée de Lettres modernes, ENS de Lyon), Lou Lemoine (Master 2 de Philosophie contemporaine, ENS de Lyon), Lucie Amir (agrégée de Lettres Modernes, étudiante en M2 à l’ENS de Lyon), Véronique Rolland (enseignante), Lucie Oneda (enseignante), Laetitia Campagne (Professeure des écoles, EEPU Jules-Michelet, Cenon), Camille Brouzes (agrégée de Lettres modernes, doctorante en littérature médiévale, Université Grenoble Alpes), Pierre Mathieu (agrégé de lettres modernes, doctorant en littérature française), Fabienne Decup (professeure de Lettres classiques en CPGE), Sophie Bros (agrégée de Lettres modernes, doctorante en littérature française) ; Claire Karpman (agrégée de Lettres modernes, enseignante au lycée).
Pour signer cette lettre (agrégatifs⋅ves) ou soutenir la demande (enseignant⋅es, ancien⋅ne⋅s agrégatifs⋅ves, etc.) :